Last moments…

Cette dernière journée sur KYOTO a été, une nouvelle fois, riche en découvertes. D’ailleurs ces derniers jours ont tellement été riches que je ne sais par où commencer et je reste perdu dans mes rêves. Du coup, pour l’heure, je vais aller me reposer. Promis, nous continuerons d’alimenter notre blog avec de nouvelles images, de nouveaux souvenirs et anecdotes. Demain matin, le levé est programmé à 6h. Le checkout est prévu à 7h. Nous prenons l’express HARUKA de la gare de KYOTO pour l’aéroport de OSAKA KANSAI International à 7h50. Il devrait nous déposer à l’aéroport à 9h23. Le décollage pour Roissy Charles de Gaulle est prévu à 11h25 heure locale. Nous serons à nouveau les pieds sur le sol Français vers 17h30 heure de PARIS.

Pour conclure rapidement et provisoirement, ce fut un voyage fantastique… nous avons vu tellement de choses que pour l’instant tout se bouscule dans nos têtes. Croyez moi, nous sommes heureux d’avoir fait autant de photos et de petites vidéos… tels de petits cailloux pour nous guider.

Rentrer s’avère d’ores et déjà pesant et sans trop m’avancer je pense que nous reviendrons.

A demain, probablement de vive voix et bientôt autour d’un bol de riz ;o)

Connected…

Rassurez vous, notre absence des ondes internet s’explique. Non pas que nous ne voulions plus vous parler et encore moins vous faire partager notre petite aventure, mais tout simplement parce que nous avons été repris de bougeotte. Il y a 3 jours, nous dormions dans un temple tout en haut du Mont KOYA (autant vous dire qu’internet est un truc qui est resté en bas du funiculaire) et avant hier soir nous étions à OSAKA au SWISSHOTEL pour être précis. Cette étape fut de courte durée : arrivée dans l’après-midi, nous sommes repartis tôt le lendemain. Nous n’avions que la soirée pour découvrir cette ville……. Hier soir nous étions sur l’île sacrée de MIYAJIMA et nous dormions dans un très bon RYOKAN isolé au milieu des bois (MOMIJI park).

D’où notre silence radio…

Ce soir, nous sommes de retour sur KYOTO, son hôtel et internet. On vous a manqué ?

Je rattrape notre “retard” en vous postant quelques articles déjà préparés (et oui, on pense à vous même quand Internet nous fait défaut). Maintenant la tâche va être difficile. Notre étape sur MIYAJIMA était fantastique… en quelque sorte, le rêve du rêve… Promis, on vous met les photos en ligne demain.

A demain !

Shinkansen…

Bye, bye OSAKA et bienvenue sur le HIKARI 553 à destination de HAKATA. Prochain arrêt HIROSHIMA en transfert pour l’île de MIYAJIMA. Nous reviendrons passer un peu de temps au mémorial de la Paix demain. Pour l’heure, nous filons directement sur notre «dernière» étape. Je parle de «dernière» parce que demain soir nous retournons sur nos pas à KYOTO passer nos deux dernières nuits.

Symbole du Japon moderne, ce SHINKANSEN nous emmène à 285 km/h en traversant une bonne partie de HONSHU. Comme je vous le raconte dans un post précèdent, le service est impeccable, les sièges de seconde n’ont rien à envier à une première classe sur nos TGV… J’estime mon «indice genou» à un peu plus de 30 centimètres, l’angle de buste doit dépasser les 120 degrés et la largeur du siège atteindre les 70 cm ! Pour un pays où l’espace est prisé, c’est le grand luxe.

Okonomiyaki…

Après notre retraite monacale, nous arrivons à OSAKA… et connaissez vous la spécialité du coin ? non ? C’est l’OKONOMIYAKI !

A cet énoncé, je me dois de vous l’annoncer, chères lectrices et chers lecteurs, vous vous êtes séparés en deux groupes :

Le premier se demande «mais qu’est ce que c’est que ce truc ?». Le second, initié à un petit établissement de la rue St Anne à Paris, se demande déjà quand ils pourront y retourner.

Pour le premier groupe : il s’agit d’un croisement entre une crêpe et une omelette. La pâte est mixée avec de nombreux légumes dont le principal est le choux. Suivant votre choix, l’OKONOMIYAKI est préparé avec du porc et/ou des crevette et/ou du fromage… enfin un peu de tout. Cela nous fait une galette de 15 centimètres de diamètre et environ 2 à 3 centimètres d’épaisseur. Le dessus est glacé avec une sauce dont les Japonais ont le secret puis «décoré» avec un peu de mayonnaise (les trais blanc sur le dessus, très rapidement appliqués avec dextérité). La touche finale, consiste à déposer des copeaux de bonite (filets séchés et découpés en très fines lamelles, plus fines que du papier à cigarette). L’effet est saisissant. Sous l’action de l’air qui se réchauffe au contact de l’OKONOMIYAKI, les copeaux s’animent. Voilà pour la composition.

Pour le second groupe : contrairement à ceux que l’on trouve à Paris où l’accompagnement est glissé sous la galette, au Japon l’OKONOMIYAKI est fourré.

Si vous passez sur OSAKA, n’hésitez pas à aller faire un tour dans les arcades commerçantes de EBISUBASHI-SUJI (surtout de nuit) et de bifurquer le long de la DOTOMBORI. Vous comprendrez pourquoi OSAKA est aussi appelé la petite TOKYO. Nous sommes dans le quartier de MINAMI à coté de la gare de NAMBA. Là, vous trouverez un restaurant appelé CHIBO dont la spécialité est l’OKONOMIYAKI. On décerne un «G&D recommanded». Si au premier abord, l’accueil fait plutôt usine, placez rapidement un «KONICHIWA» (à midi) ou un «KOMBAWA» (le soir) et vous verrez des sourires apparaître. Une carte en Anglais avec plein d’images arrivera une fois installé. Nous vous recommandons le bar au 3ème étage (l’établissement compte 4 niveaux).

A ce stade, j’ai une pensée émue pour mes amis G&G… ces OKONOMIYAKI sont excellents ! Et cerise sur le gâteau, en regardant un des chefs cuisiner, j’ai vu apparaître sur les plaques de cuissons, ce qui ne pouvait être que des GYOSA. Mais contrairement à ceux que nous avons l’habitude de consommer (sous la forme de gros raviolis), ces derniers se présentent avec la farce glissée entre deux fins carrés de pâte de riz. L’ensemble est grillé et arrosé de sauce.

Le tout est une tuerie.

ITADAKIMASSU !

Retraite monacale…

Pour votre culture Japonaise, sachez que KOYASAN (Mont KOYA) est le berceau du bouddhisme Japonais. C’est sans aucun doute le lieu le plus vénéré du Japon. Ce site accueille un bon million de pèlerins par an. Reculé, à une hauteur de 900m le site offre la particularité de pouvoir être hébergé dans un temple (SHUKUBO). Le notre s’appelle FUKUSHI-IN et propose 70 chambres !

A noter : les chambres font 8 tatamis de surface. Les repas (dîner et petit déjeuner), strictement végétariens (HOJIN-RYORI), y sont servis. Bon, je tiens tout de suite à couper l’herbe sous le pied à tous ceux et celles  qui commencent à rigoler en se demandant comment j’ai pu accepter un tel deal. Et bien, c’était très bon et oui, je mange des légumes surtout lorsqu’ils sont préparés à la Japonaise. Gée me dit aussi «surtout parce qu’il y a du riz…». OK, je l’avoue, elle n’a pas entièrement faux sur ce point et je serais aussi content de retrouver des NIGIRI et autres OKONOMIYAKI (voir plus haut).

Qui dit retraite monacale et hébergement dans un temple, dit calme, sérénité et prière. Nous avons été conviés à assister à la prière du matin (6h)… un moment particulier chargé émotionnellement.

Un petit tour de…

Il y a beaucoup de choses dire à propos des moyens de transport nippons. J’imagine déjà celles ou ceux qui pensent, qu’ils sont nippons ni mauvais… vous n’avez pas honte ? un jeu de mot aussi éculé ? Je ferais comme si je n’avais rien imaginé… cela vaut mieux.

Pour en revenir aux moyens de transport, aujourd’hui a été exceptionnellement dense en la matière. Lisez un peu :

  • un bus de notre hôtel jusqu’à la gare centrale de KYOTO
  • un train express JR (Japan Railways) entre la gare de KYOTO et celle d’OSAKA
  • le métro de la gare OSAKA à la station de NAMBA
  • de NAMBA, un train sur une ligne privée (autre que JR la principale compagnie)
  • point d’orgue de la matinée : le funiculaire pour KOYASAN (Mt KOYA, 900m)
  • et finalement un bus, pour nous déposer au temple où nous logeons ce soir.

Pas mal non ? Je pense qu’à notre tableau de chasse, il ne nous manque que le taxi, la bicyclette, le ferry et le tramway. Nos étapes sur l’île de MIYAJIMA et à HIROSHIMA après demain devraient combler ce manque.

Côté train, il en existe une diversité incroyable. C’est à croire que nos amis Japonais n’en n’ont jamais construit deux à l’identique. Ils sont extrêmement propres et bien entretenus. Les sièges sont orientables. Et oui, vous m’avez bien lu : fini les histoires de carrés ou d’être ou ne pas être assis dans le sens de la marche. Arrivé au terminus, le personnel de la ligne passe dans tous les wagons non seulement pour faire le ménage mais aussi pour faire pivoter tous les sièges et les remettre dans le sens de la marche. Vous voyagez à quatre, vous voulez un carré ? Qu’à cela ne tienne… vous appuyez sur la manette et hop la rangée de deux pivote. Avantage : pour permettre ce genre de jeu, l’espace entre les sièges est obligatoirement beaucoup plus important que celui dont nous avons l’habitude dans l’hexagone. C’est le grand luxe. Même une première en France n’offre pas un «indice genou*» aussi important.

Dernière chose sur les trains qu’il ne faut surtout pas négliger : la réservation. Je vais essayer de bien me faire comprendre. Cette dernière n’est pas forcément obligatoire et la majorité des trains proposent des wagons avec un placement libre (voitures 1 à 5 ou 1 à 3 selon la longueur du train). Ceci dit, deux cas de figure se présentent.

Le premier : vous avez réservé un siège. Respectez le numéro de siège même si le wagon est vide. Rappelez vous tout est «assez» ordonné au Japon.

Le second : il existe des trains qui n’offrent pas de placement libre, autrement dit, une réservation de sièges est obligatoire. Pour info, celle ci se présente comme un ticket supplémentaire et, cela va de soit, en découle un coût supplémentaire substantiel (plus de la moitié du prix du billet). Ne montez pas dans un train avec réservation obligatoire sans avoir réservé : c’est mal.

Un groupe de touristes anglo-saxons en a fait les «frais» ce matin. Montés dans le train sans avoir réservé, ils ont été priés fermement et assez sèchement de descendre du train à la gare suivante et d’attendre le suivant. Il n’y aurait pas eu d’arrêt, j’en suis encore à me  demander s’ils n’auraient point été expulsés sans prendre la peine d’arrêter le train…

Rappelez nous de vous parler du bus… c’est très sympa à utiliser. Il existe quelques subtilités que nous avons découvertes et autant vous les faire partager… nous espérons vous donner envie de venir ici user vos semelles de chaussures, à défaut de vos sandales.

*désolé pour ce dérapage de vocabulaire automobilistique. Mes amis du Losange (et oui, on est pas sectaire !), du Lion et des Chevrons comprendront. Nous nous prenons suffisamment la tête avec ce truc.

Ne pouvant m’en empêcher plus longuement, sachez tout de même que le score est de : 12, 1 et 0. Dans l’ordre : le nombre de Peugeot, de Citroën et de Renault que j’ai croisé jusqu’à aujourd’hui. Mais comme Renault contrôle Nissan… ;o)

Torii…

En arrivant sur FUSHIMI INARI dans le sud de KYOTO, nous ne savions pas exactement à quoi nous attendre… nous savions que nous allions voir cette allée très connue délimitée par ces nombreux TORII. Mais combien y en a-t-il exactement ? C’est un lieu de pèlerinage hors du commun… d’ailleurs je ne sais pas comment vous décrire le lieu… ce n’est pas une centaine de TORII que nous avons découvert mais plusieurs milliers. Ils bordent un chemin de 4 kilomètres de long qui nous a pris 2 heures à parcourir. Une grande boucle qui monte vers un sommet qui surplombe KYOTO. C’est un endroit comme il en existe nul par ailleurs…

Veuillez nous excuser pour cette interruption momentanée de l’image…

Nous sommes venus au Japon avec la ferme idée de découvrir et d’expérimenter un maximum de ce que le pays aurait à nous offrir. Et à vouloir expérimenter, j’ai testé pour vous le “bug” Japonais (malheureusement cela n’a rien à voir avec l’informatique). Et comme tout ce que nous avons pu voir du Japon, le “bug” Japonais est très efficace : nausées, vomissements et je vous passe les détails. Début en fin de journée hier, fin vers les 1h du matin ; je vous le disais, tout est carré. C’est efficace et on ne fait pas dans la demi-mesure. Je n’avais donc pas nécessairement l’esprit à vous raconter nos petites aventures. Pour conclure, comme tout est prévu et organisé dans ce pays, vous pouvez manger du riz au petit déjeuner, au déjeuner, au goûter et au dîner, enfin à n’importe quelle heure du jour et de la nuit… (je ne plaisante pas !)

Kyoto… avec un jour d’avance…

Un rapide petit post après avoir mis à jour notre blog et avant d’aller dormir, simplement pour vous dire comment il fait bon de dormir dans une chambre d’hôtel. Nous sommes à Kyoto, le moral est revenu… notre programme de visite déborde… tout va bien ! (Gée n’a plus envie d’aller chez McDo !)

Oyasuminasai !

5h du matin…

5h du matin. Gée n’arrive plus à dormir et cette étape de KANAZAWA est en train de virer au cauchemar. 7h, elle est habillée et quitte le RYOKAN en direction du Starbuck du coin pour se remonter le moral (et utiliser les toilettes). Je la rejoins 1h plus tard avec les coordonnées de l’agence de voyage Nipponne avec laquelle l’agence parisienne travaille.
C’est fou comme un bon café dans un lieu accueillant peut faire du bien.

Priorité du moment : trouver de quoi manger.  Gée nous a repéré un autre café proposant un buffet. Rien d’extraordinaire mais le buffet est varié et copieux.

Rassasié, le moral repart à la hausse. Il est clair qu’une nuit supplémentaire au MURATAYA n’est pas envisageable. 9h30, ouverture de l’agence de voyage et je décroche le téléphone (que j’arrive cette fois à faire fonctionner, comme quoi, j’ai bien l’impression que l’autre était en panne !). Une demi-heure plus tard et un grand merci à YUKO, la seconde nuit au MURATAYA est annulée et remboursée. Une nuit supplémentaire est réservée sur notre étape de KYOTO. Il ne nous reste plus qu’à faire notre check-out et à échanger nos billets de train pour partir dans la soirée.

Tout est finalement bouclé vers 11h30. Nous avons quitté le RYOKAN, les bagages sont à la consigne de la gare et nous sommes enregistrés sur le «Thunderbird 42» de 18h42 pour KYOTO. Nous sommes tous les deux soulagés de voir la fin de cette galère. Il ne nous reste plus qu’à découvrir ce pour quoi nous sommes venus : le jardin.

no comment… enfin si…

Ce n’est pas ce soir que je vais continuer de rédiger mon article sur la gastronomie Niponne. D’ailleurs je ne suis pas sûr d’y arriver tellement le sujet est vaste.
Ce soir, j’ai envie de casser du RYOKAN.
Nous sommes aujourd’hui à KANAZAWA, ce qui marque le terme de nos étapes en bus. Dorénavant, nous reprenons le très efficace transport ferroviaire.
Mais pour l’heure nous sommes dans un RYOKAN dénommé MURATAYA. Si celui de YUDANAKA (notre étape de montagne non loin des singes) nous avait dans un premier temps déçu, ses propriétaires avaient réussi, dans un second temps, à nous faire voir leur établissement sous un autre jour.
Ce soir nous inaugurons un système de cotation : les « G&Ds ». D’un coté de l’échelle, les « G&D recommended » ou mieux encore les « G&D most recommended » seront décernés à nos étapes favorites. A l’opposé, nous allons avoir les « G&D bof, bof… » et pire encore les « G&D à éviter ».
Notre logement du jour inaugure ce nouveau système par le bas de l’échelle. Nous lui décernons notre premier « G&D à éviter ». Ce RYOKAN se rapproche d’une auberge de jeunesse datant du milieu des années 70. Tout y est vieux : meubles, locaux, bains, téléphone… et quand je parle de téléphone je vous laisse admirer le « switch board » que je pensais être une pièce de musée décorative mais qui finalement se révèle être utilisé par nos hôtes.
Une première en ce qui me concerne depuis notre arrivée, est de trouver des toilettes qui ne sentent pas bon et qui me font penser à deux fois (pour finalement y renoncer) à me déchausser pour mettre les sandales habituellement dédiées à l’usage spécifique de cet endroit. La vue de notre chambre se partage entre un groupe climatiseur et les fenêtres des latrines. Les toilettes sont communes. Pour ce qui est des lavabos, eux aussi sont communs. Il y en a trois ou quatre disséminés dans l’établissement qui ressemblent à ces grands réceptacles que l’on trouvait dans les colonies de vacances dans les années 60/70.
D’habitude, l’idée d’aller me délasser dans un bain me réjouit, surtout après une longue journée de découverte. Ici, j’ai plutôt eu envie d’écourter. Mais il faut bien se doucher et c’est le seul endroit de l’établissement où l’on en trouve (deux pour les messieurs et deux pour les dames pour une quinzaine de chambres). Ambiance, vieille colonie de vacances, bonjour.
Le petit déjeuner quand à lui ne donne vraiment pas envie (heureusement, il n’est pas inclus). Aller donc faire un tour sur le site internet de l’établissement, qui par ailleurs donne une vue quelque peu avantageuse de la réalité, et cliquer sur le petit déjeuner « western style »… Je vous laisse juger. Pour finir j’aimerai simplement rajouter que Gée préférerait aller au McDo. Vous m’avez bien lu !
Pour le reste, voilà ce que je retiens :
Ma serviette de toilette pue (j’ai horreur de cette odeur de linge qui a mal séché). Le chauffage dans le «lounge» commun est assuré par un chauffage au «pétrole» (cela sent trop fort pour être du gaz naturel, je penche pour une sorte de GPL). Je peux vous garantir que je vais vérifier que les «portes» sont bien fermées et que les aérations de notre chambre fonctionnent bien !
Le signe sortie de secours à moitié fondu dans le couloir ne présage rien de bon.
C’est la première fois que je trouve des gobelets en carton à la place des verres (de toutes les chambres d’hôtel que j’ai pu fréquenté, je crois que c’est une première)
Pour revenir aux toilettes (c’est Gée qui me l’a fait remarqué) : le coté dames n’est séparé du coté hommes que par une simple cloison qui n’arrive même pas jusqu’au plafond.

Le pire dans cette histoire est que nous sommes censé rester dans cet établissement 2 nuits. Avec la fatigue accumulée ces derniers jours avec nos multiples étapes, et cette chambre dans laquelle nous nous sentons pas du tout à l’aise, j’ai vraiment du mal à me dire que je paye pour ce taudis.

Essayons de dormir, la nuit nous portera certainement de bons conseils…

Direction SHIRAKAWAGO (deuxième partie)…

Le rite initiatique s’est soldé par un échec cuisant. J’étais pourtant fin prêt. Un petit noeud au ventre, le combiné de téléphone vert dans la main, mes pièces de monnaie dans l’autre… et mes petites phrases toutes prêtes du genre «Hajimemashite, Watashi no namae wa Dominique Desu. Basus no eki desu. Mukaeni kitekudasai.».
Je dois l’avouer… je n’ai pas réussi à faire fonctionner le téléphone. J’utilise un appareil photo développé par des Japonais plus complexe que la navette spatiale… j’ai à ma disposition la puissance de feu de plusieurs croiseurs (un iphone, un macbook) (merci Gée et M.A. !), et je n’arrive pas à faire marcher un simple téléphone à pièces !

J’aimerais imaginer qu’il était en dérangement, mais au pays du soleil levant, cela me parait inconcevable. Si tel avait été le cas, je pense que plusieurs signes d’avertissement et d’excuses m’auraient alerté. J’avais envisagé un certain nombre de scenarii, mais pas celui là.
Heureusement, les Japonais sont serviables et sans avoir à le leur demander, les personnes en charge du centre d’information touristique de SHIRAKAWAGO, ont décroché leur téléphone pour appeler le numéro du MINSHUKU que je leur ai montré sur notre photocopie.
C’est grâce à eux que nous sommes ce soir installés dans notre petite chambre, dans cette « GASSHO ZUKURI » au coeur des montagnes et que je peux vous écrire ces quelques lignes confortablement allongé sur mon futon dans mon YUKATA.

Arigatoo Gosaimashita !

Direction SHIRAKAWAGO (première partie)…

Aller on va compliquer un peu les choses aujourd’hui : nous prenons la direction de SHIRAKAWAGO. Rien de bien compliqué jusqu’ici puisque nous reprenons le bus à l’endroit même où nous l’avions quitté avant hier. Là où les choses se corsent et où nous passons au niveau supérieur, c’est à l’arrivée à SHIRAKAWAGO. Nous inaugurons un autre style de logement : le MINSHUKU (équivalent d’un gite). Le problème réside dans le fait que ce dernier ne se situe pas vraiment à coté de la gare de bus et que notre hôte viendra nous chercher seulement quand nous aurons pris contact avec lui pour lui signaler notre arrivée (ici, on parle de « pick-up »). Il va falloir utiliser un téléphone et réussir à se faire comprendre avec une personne qui ne parle probablement pas un mot d’anglais. Je ne sais pas pour vous, mais se faire comprendre au téléphone dans un pays étranger est ce que je considère le plus difficile à maîtriser.
En prévision de ce rite initiatique, j’ai essayé hier soir de demander de l’aide à nos hôtes pour qu’il m’apprenne la formule que je devrais employer au téléphone pour qu’on vienne nous chercher. L’enjeu est quand même important : ce soir, soit nous dormons dans une « GASSHO ZUKURI » (maison traditionnelle des montagnes Japonaises avec de magnifiques et impressionnants toits de chaume), soit nous dormons sur le banc de l’arrêt de bus.
Et bien ce n’est pas gagné ! Au bout de 15 minutes je n’avais toujours pas réussi à faire comprendre à nos hôtes ce que je voulais et ils étaient en face de moi ! pas au bout d’une ligne téléphonique.
Finalement, j’ai obtenu cette phrase « MUKAENI KITEKUDASAI », ce qui devrait vouloir dire quelque chose comme « merci de bien vouloir me/nous chercher ». Maintenant, cela peut très bien vouloir dire tout autre chose, mon hôte ayant peut-être perdu patience avec un « baka roba » (les deux seuls mots de Japonais dont je me rappelle de l’époque où je travaillais à Londres avec notamment une collègue Japonaise. Cela se traduit par « âne stupide ». Ne me demandez pas comment nous en sommes venus à échanger à ce sujet. C’est une trop longue histoire).
Voilà, nous sommes dans la gare de bus de TAKAYAMA, à 15 minutes de notre départ.

Alea Jacta Est !

Ohayo Gosaimassu !

Nouvelle étape aujourd’hui. Nous prenons le bus vers le village de SHIRAKAWAGO à 1h d’ici (TAKAYAMA). Au programme, un MINSHUKU dans une chaumière traditionnelle “GASSHO ZUKURI”. A priori, pas d’internet ce soir ni demain matin.  Alors rendez vous après demain pour notre étape de KANAZAWA.

Matta Aimashoo !

Méditation…

Ambiance toute particulière ce matin. TAKAYAMA nous entraine dans un voyage spirituel rythmé par la découverte du chemin de HIGASHIYAMA bordé de ces 13 temples Bouddhiques et ces 5 sanctuaires Shintoïstes. La pluie qui tombe sans discontinuer depuis hier soir, amplifie une atmosphère déjà propre à la méditation… inspirez à fond puis expirez… bon voyage…

Les chaussettes de l’archiduchesse…

Les amis, attention à vos chaussettes, c’est décidé – enfin quand les caisses seront renflouées – à la maison il faudra vous déchausser. A nous les tatamis, c’est trop agréable pour ne pas en profiter… en plus cela nous isolera de notre sol froid…

D’ailleurs puisque j’aborde le sujet chaussettes, j’avoue que les miennes n’étaient pas au meilleur de leur forme avant notre départ pour le Japon. Après un tri drastique, le nombre d’élues, il faut l’avouer n’était pas très important et certainement pas suffisant pour couvrir une dizaine de jour.

Qu’à cela ne tienne, un petit tour sur internet et hop une commande chez mon fournisseur officiel (je terrais la marque, mais cela commence avec un E et cela finit par un T) (avant cela commençait par un M et se finissait par un S) (NB : le but de cette dernière remarque est simplement de faire sourire mes plus vieilles et vieux amis qui me connaissent que trop bien… Gée quand à elle doit lever les yeux au ciel avec un grand soupire). Enfin bref… Internet n’a pas tenu ses promesses et le paquet est arrivé le jour de notre départ. J’ai comme l’impression qu’il va repartir avant que nous rentrions… mais je m’égare.

«Mais il va où là ?» me direz vous. Pourquoi nous parle-t-il de ses chaussettes ?

C’est pourtant simple, c’est pour vous dire que les Japonais ont des petits pieds et j’en fais la triste découverte ! Mon backup suite à cette pénurie de chaussette était bel et bien d’en acheter sur place.

Et bien manque de chance (ou de préparation), la première chose qu’il faut savoir c’est que la pointure ici est donné en centimètre. Vous connaissez votre pointure en centimètre ? Perso, je chausse un 43 français et un 9 anglo-saxon. Pour ce qui est des centimètres, j’en avais pas la moindre idée (nous qui sommes si fiers d’utiliser le système métrique c’est un comble !)

Le jour de notre arrivée nous sommes tombés sur un MUJI (voir un précédent article). Bonheur ! un rayon chaussettes et qui plus est un rayon chaussettes «Japonaises». La deuxième chose qu’il faut savoir sur les chaussettes ici, c’est qu’elles ont un ou plusieurs «doigts». Pour faire une analogie, on trouve des moufles ou des gants pour les pieds et c’est très agréable à porter !

Mon choix s’oriente vers une paire élégante de «moufle», mais quelle taille prendre ? J’ai le choix entre 24-26cm ou 26-28cm. Suivez ma logique : en France on trouve généralement un 39-42 ou un 43-45. Je prends donc les 26-28cm.

Et bien erreur ! De retour à l’hôtel à TOKYO, je ne suis clairement pas Cendrillon. Aurais-je rater une taille, un 28-30 ? (après une brève recherche sur internet, c’est ce qu’il me faudrait). Après avoir visité plusieurs MUJI, je suis au regret de dire que je n’en ai pas encore trouvé. Pourtant, il me semble avoir vu des hommes avec des pieds pas si petits que ça. Mystère… pendant ce temps, je lave mes chaussettes à la main.

Arigato gosaimasu !

PS : Fredo, quelle taille tes petons, please ?

By bus…

Nouvelle étape, nouveau moyen de transport (le bus !) et nouveau RYOKAN. Notre étape du jour nous emmène de MATSUMOTO à TAKAYAMA au terme d’un voyage de 2h30 en bus sur les routes entrelacées des alpes Nippones. Avec une efficacité toute Japonaise, le bus est arrivé à l’heure en gare de MATSUMOTO et nous a déposé comme prévu à 5 minutes à pied de notre nouvelle expérience de logement traditionnel.

Après le RYOKAN familial proche d’une grande maison de par sa taille, nous arrivons dans un RYOKAN qui s’apparente plus à une auberge : 18 chambres, grande réception, personnel nombreux parlant (enfin c’est un bien grand mot) anglais. Nous découvrons une nouvelle ambiance plus professionnelle.

Ici pas de ONSEN (source naturelle d’eau chaude qui alimente les bains) mais de «simples» bains. L’accueil est rodé, tout est clairement expliqué en Japonais et en Anglais : comment mettre son YUKATA, comment utiliser les bains, où prendre le diner et le petit déjeuner.

Nous sommes sous le charme : architecture traditionnelle japonaise (du moins c’est l’image que nous en avons), bois, cloisons coulissantes en bois et papier de soie, tatamis… La chambre est très spacieuse. Entre l’entrée, la salle de bain, les toilettes, la chambre à coucher, la pièce avec le petit foyer «IRORI» au centre, la petite pièce «occidentale» (deux fauteuils et une table basse)… on doit atteindre les 45/50 m2 !

On peut même allumer un petit feu dans le IRORI ! Allez hop… allons y gaiement, faisons chauffer notre eau pour le thé sur notre petit feu de bois…

Les alpes…

Vue de notre chambre… au cœur des Alpes Japonaises. (toujours pas facile de faire des photos à travers une vitre…) L’hôtel est au pied de la gare : pratique, cela évite d’avoir à chercher. Demain changement de moyen de transports : notre prochaine destination TAKAYAMA, en bus ! Une étape de 2 nuits cette fois, avec pour logement un nouveau RYOKAN. La question qui se pose, offre-t-il lui aussi un ONSEN ? réponse demain !

Surtout n’hésitez pas à vous rendre dans la page “Where do we go”, je (Géraldine) met les liens Intranet vers nos différents logements au fur et à mesure……

Oyasuminasai !

En bois…

Notre étape du jour nous emmène à MATSUMOTO, et particulièrement son château. Les douves et les remparts datent de 1504 et le donjon, le plus vieux du Japon encore debout, date lui de 1593. Pas mal pour un château en bois, non ?

Les paysages sont magnifiques : imaginez en arrière plan des sommets enneigés puis en avant plan des cerisiers en fleurs et ce château en bois……..

Onsen…

Une photo pour vous présenter notre premier ONSEN. Je reviendrai sur cet article pour vous en détailler les us et coutumes un peu plus tard… mais juste avant de refermer pour le moment, une petite précision : l’eau est très très chaude !

Je me permettrais d’ajouter (c’est Géraldine qui a réussi à mettre la main sur l’ordinateur ;-)) BRULANTE……… C’est un peu comme la pièce la plus chaude d’un hammam : on y reste 5 minutes puis on ressort pour se refroidir avant d’y retourner….. et ainsi de suite!

Okasan & Ottosan…

Laissez nous vous présenter Okasan “Maman” et Ottosan “Papa”, les propriétaires du RYOKAN où nous avons passé la nuit. Après la découverte ardue hier des us et coutumes du RIOKAN, ces deux personnages charmants nous ont montré la véritable facette de leur établissement : serviabilité et gentillesse. Ils nous ont “offert” un magnifique dîner et ce matin, ils ont remis le couvert avec un copieux petit déjeuner. Leurs petits enfants les ont rejoints et c’est maintenant à 4 que nous essayons de communiquer. Si la plus jeune des deux reste timide, sa grande sœur n’hésite pas à se lancer dans la conversation : toujours beaucoup de Japonais mais aussi de temps en temps en peu d’Anglais. Bon gré mal gré, nous arrivons à échanger des phrases simples. C’est en essayant – j’ose imaginer avec succès – de leur apprendre à dire “au revoir” que nous nous quittons, et après avoir reçu deux belles pommes de la part d’Okasan pour notre voyage vers MATSUMOTO. Ottosan, quand à lui, après s’être penché plusieurs fois pour nous dire “Sayônara”, nous tend la main… échange culturel me direz vous ?

Le revers de la médaille…

Située dans les Alpes Japonaises, non loin de NAGANO, YUDANAKA est notre étape du jour et peut-être en quelque sorte notre première déception. YUDANAKA est une ville connue pour ses «Snow Monkeys», des macaques qui, comme les Japonais du coin, utilisent les nombreuses sources d’eau chaude pour prendre des bains. D’ailleurs, une recherche Google sur YUDANAKA donnera comme résultat dans la section photo, immanquablement ces images de singes en train de se prélasser dans une source d’eau chaude alors que le dessus de leur tête ainsi que les alentours sont gelés. C’est le coté carte postale de la ville.
D’un autre coté, YUDANAKA a fait parti du complexe des Jeux Olympiques de NAGANO en 1998. Les panneaux de la ville en attestent. Cependant, si cette ville semble avoir été florissante fin des années 90, il semblerait qu’elle soit à l’abandon. C’est l’impression que les rues, les bâtiments et autre détails de la ville nous ont donné. Cela n’engage bien évidemment que nous. C’est en quelque sorte le revers de la médaille. Tout semble vieux à l’image de l’express qui nous y a emmené : amusant au premier abord, triste et figé dans le temps dans un second. C’est aussi l’image du RYOKAN dans lequel nous dormons ce soir. Ne vous méprenez pas, tout y est propre et son ONSEN est très agréable mais l’ensemble semble s’être arrêté dans le temps, quelque part dans les années 80/90. Le RYOKAN est tenu par un couple de personnes âgées, secondées par une plus jeune personne (leur fils ? peut-être…). C’est cette dernière qui nous a d’abord accueilli, bien qu’accueil soit un bien grand mot dans ce cas, reçu semble plus approprié. Il nous a simplement indiqué où étaient les bains (un extérieur et un intérieur) et notre chambre : rapide, trop rapide. Ce qui nous a valu quelques moments d’embarras, lorsque sûr d’être servi à dîner dans notre chambre, c’est le propriétaire qui est venu nous chercher pour nous accompagner vers la pièce où nous attendait notre repas, une bonne vingtaine de minutes après que la cuisinière nous est fait signe. La découverte du ONSEN et de ses rituels s’est quand à elle faite en observant les personnes déjà présentes et en se remémorant les conseils de nos 2 guides «papier».
Pour ce qui est des singes nous sommes arrivés trop tard pour prendre le bus et aller au parc situé à un peu plus de 6km de notre lieu de villégiature (fermeture à 16h). Même si nous attaquons nos journées à 7h du matin (pas mal pour des vacanciers !), elles finissent toujours trop courtes. Echaudés par la ville, nous avons décidé de ne pas tenter notre chance demain matin mais plutôt de filer directement sur notre prochaine étape : MATSUMOTO et son château de bois. Les singes resteront sur des cartes postales et sur ces superbes photos qui embellissent les guides de voyages. La déception risquerait d’être trop grande.
C’est un tableau gris foncé que je vous peins ce soir et il est probablement exacerbé par le contraste que nous venons de faire entre une capitale hyper-active et une ville figée dans le passé.
Notes positives pour conclure cet article : le couple de personnes âgées est très accueillant (dommages que ce ne soit pas eux qui nous aient accueillis). Ils ne parlent pas un mot d’anglais mais avec des gestes nous arrivons à nous comprendre. Le ONSEN a tenu ses promesses et c’est détendu que nous allons nous endormir. Cela fait très plaisir de se déplacer sur des tatamis en YUTAKA sorte de KYMONO simplifié et de faire coulisser ces fameuses cloisons de bois et de papier.
Dernier point : le repas servi ce soir étaient magnifique, un vrai festin ! Je n’ose imaginer ce que le petit déjeuner va donner…

Sayônara TOKYO…

Voilà nous entamons notre dernière nuit sur la capitale Niponne (Gée est déjà endormie et je m’efforce de ne pas faire trop de bruit). Je ne vais pas tarder à la rejoindre. Demain nous prenons le SHIKANSEN en direction de NAGANO, puis de NAGANO nous reprenons le train vers notre seconde étape de notre petit tour de Japon : YUDANAKA. A la clef de cette étape, notre premier RYOKAN, maison traditionnelle Japonaise avec Tatamis et autres cloisons en papier, mais surtout notre premier ONSEN ! Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une source d’eau chaude naturelle (nombreuses aux Japons) dans lesquelles il fait bon se délasser. Après notre aventure Tokyoïte, son coté ultra moderne et son énergie, nous allons développer notre coté ZZZEENNN. La particularité des ONSENS de YUDANAKA est qu’ils sont pour la plupart à l’extérieur (genre neige dans le paysage (l’hiver !), 30° dans l’eau) mais surtout qu’ils sont fréquentés par des singes… On vous tiendra au courant si on se fait de nouveaux amis !

Dernière petite chose, et c’est aussi pourquoi je fais court ce soir (j’ai bossé sur le blog). Avez vous remarquez les nouveaux menus en haut et aussi à droite ? Oui, juste là à droite… Pas de précipitation, je n’ai pas eu le temps d’y coller des photos ou des vidéos, mais j’ai fais mes petits tests, cela devrait pouvoir répondre au besoin et permettre de partager plus de visuels…

Je vous souhaite une bonne journée, après midi, soirée, nuit ! (faites votre choix, moi, je ne sais plus ou vous en êtes) A demain, si nous retrouvons un bout de wifi à YUDANAKA !

Matta Aimasho !

FUJISAN…

“Petite” nouveauté ce matin au réveil… regardez bien derrière la TOKYO Tower… un grand sommet blanc : le mont FUJI ou FUJISAN pour nos amis Japonais, s’est invité pour notre dernière journée sur la capitale. So cool… Allez on vous quitte, ce n’est pas que l’on aime pas la chambre d’hôtel, ni qu’on a pas envie de vous parler… mais là, il fait super beau et il nous reste encore tellement de chose à voir…

Soon…

Il est maintenant un peu plus de 1 heure du matin, ici à TOKYO. Je vais vous laisser… mais ne vous inquiétez pas, on revient et on vous prépare un petit paquet de photos, en quelque sorte un pot-pourri d’images pour conclure sur notre première étape…

Matta Aimasho !

Toilet survival guide…

Un dernier article pour conclure sur les toilettes. Voilà ce que l’on peut trouver sur les étagères d’un grand magasin Japonais que Gée et moi adorons : MUJI. Extraordinaire, non ?

Le nom est l’abréviation de Mujirushi Ryōhin qui veut simplement dire “produit de qualité sans marque”, et c’est d’ailleurs pour ça que nous aimons beaucoup : des produits simples (cela va des vêtements, aux appareils électroménagers, en passant par les meubles, la papeterie, et les denrées alimentaires), minimaliste dans leur “design”, de bonne qualité et surtout sans marque. L’enseigne a ouvert plusieurs magasins sur Paris : www.muji.fr

Revenons au sujet de l’article. Voici le panneau de contrôle des toilettes qui peut aux premiers abords dérouter. Rassurez vous, cela reste simple (de droite à gauche) :

– le siège est chauffé : plus de contact froid désagréable mais une douce chaleur accueillante (réglage de la température sur le coté droit)

– en cas d’odeurs vraiment nauséabondes, le bouton suivant : “POWERFUL DEODORIZER”. Je dis “vraiment nauséabondes” parce qu’il existe déjà en temps normal en système d’aération/aspiration et – j’imagine – de filtration de l’air au niveau de la cuvette (mais je n’ai pu tout vérifié). Le tout est plus qu’efficace.

– le bouton suivant permet d’émettre un son pour couvrir le votre, histoire que l’on ne vous regarde pas complètement de travers lorsque vous sortez de votre “cubicle”. Mais quel son me demanderez vous ? Dans des toilettes ? Rien de tel qu’une fausse chasse d’eau… et croyez moi elle met du temps à se remplir. Amplement de quoi conclure ses petites affaires.

– le bouton suivant, j’aurais pu dire “un grand classique” mais cela fait longtemps que je n’en ai point vu. Le nom français quant à lui est resté : “BIDET”

– avant dernier bouton : le petit jet d’eau chaude ! La pression de ce dernier se règle avec la commande située juste en dessous.

– l’arrêt du jet est commandé par le dernier bouton.

Coté conception des toilettes, un truc tout bête mais redoutablement efficace : le siège et le couvercle sont ralentis dans leur descente : fini ce bruit assourdissant qui réveille la maisonnette au milieu de la nuit parce que le couvercle vous a échappé des mains. Passé le point d’équilibre, le siège et le couvercle se referment tranquillement tous seuls. Messieurs, plus de raison de laissé l’abattant en position haute !

Dernière petite pensée pour conclure cet article : imaginez deux secondes que James BOND ait été Japonais… vous imaginez ses toilettes ? Extraordinaire, non ?

Clean…

J’ai trouvé un coin de japon sale ! Je le concède il ne s’agit que d’un pauvre mètre carré planqué sous un pont derrière un grillage et donc pas facilement atteignable.  Pour être sérieux deux secondes, je n’ai jamais visité une ville aussi propre. J’ai même vu une personne se baisser pour ramasser deux mégots et les jeter dans le caniveau. Combien de fois ai-je aperçu un commerçant balayer (au sens littéral) devant son pas de porte ? Tellement souvent que je ne pourrai vous donner un compte même approximatif. Coté nos meilleurs amis les bêtes… j’ai entre-aperçu un chat et à peine cinq chiens en laisse. Pour ce qui est de leur « sous-produit » ? rien, zéro, nada, zilch. Les trottoirs sont tellement propres que j’ai honte en me remémorant ceux de notre glorieuse capitale. Un Tokyoïte à Paris doit frôler la crise cardiaque ou l’AVC.

Les toilettes – et rien que ce sujet pourrait être le sujet d’un blog entier – feraient pâlir d’envie n’importe quel appelé (rappelez vous ceux qui pendant 10 mois faisaient leur service militaire et qui pendant ces 10 mois en passaient 2 à nettoyer les toilettes). Bon, Gée me dit qu’elle en a croisé des (enfin 2) pas top. Remettons les choses dans leur contexte : ce ne sont que 2 toilettes parmi les nombreuses visitées et celles ci étaient sur 2 sites touristiques majeurs. Le parc du UENO avec ces cerisiers en fleurs (3 millions de visiteurs sur la période de fleuraison (en ce moment même et cela ne dure que 2 à 3 semaines), le sanctuaire SENSO-JI dans le quartier du vieux TOKYO, ASAKUSA (prononcer AZAQ’SA très très vite) – rien que le site touristique le plus visité du JAPON. Donc, il n’y a pas photo, une petite envie ? Direction soit les toilettes publiques (gratuites !), un grand magasin (il y en a à tous les étages) (gratuites ! comparé à l’extorsion de fonds dont nous avons été victimes au Printemps Haussman, enfin bref passons) un restaurant… il n’y a que l’embarras du choix.

J’ai quelques photos de toilettes. Je vous les mettrais en ligne bientôt. J’avoue être resté dans celles de l’aéroport à la descente de l’avion, une bonne dizaine de minute à comprendre à quoi servaient tous ces boutons. Et pour finir je peux vous dire une chose : nous sommes – nous occidentaux –  au moyen age. Vive le petit jet d’eau chaude !

Shibuya…

Comment dire ? Là je manque de superlatifs, comme tous les premiers quartiers de Tokyo que nous avons exploré aujourd’hui. Au programme, SHINJUKU, HARAJUKU et pour terminer d’exploser les nerfs optiques SHIBUYA. Il faut y être pour le ressentir. La masse de personnes y grouillant est impressionnante. Petit test : se placer dans la foule au bord de ce fameux carrefour et attendre que le petit bonhomme passe au vert et essayer de ne pas bouger… impossible tant la marée humaine est forte. Coté sensation visuelle, il y en a partout… écrans géants, signes publicitaires, enseignes de magasins…Si hier nous avions atterri sur une autre planète… à la sortie de la station de métro SHIBUYA, nous en avons encore changé ! Tokyo ultra moderne nous voilà (engloutis).

J’ai fait quelques vidéos sur place. J’espère pouvoir les glisser sur le blog bientôt. Pour l’heure (il est 00h43), je vais aller me reposer les yeux histoire de ne pas finir aveugle. Tokyo nous adorons !

(ps : j’ai changé un paramètre du blog… cliquez sur la photo ci dessus et apprécier la dans un plus grand format. Je m’attaque aux autres asap)

Vue de notre chambre…

on a bel et bien atterri… comme prévu, sur une autre planète. Et pour ne rien vous cacher, malgré les problèmes évident de langage et de communication, c’est très agréable. Si ce n’est “légèrement” fatiguant. Pour faire un rapide résumer, nous voilà debout depuis hier matin (5h45)… soit un peu plus de 32 heures.

Je vous ferais un post sur le sujet “on vous connait, on ne vous connait plus chez Air France”, aventure qui s’est terminée par un sur-classement en Business Class… Un énorme merci à Gée pour avoir géré ce grand n’importe quoi !

Mais revenons à nos moutons… cela a beau être une classe business, il faut vraiment le vouloir pour dormir pendant un vol en faisant semblant que 16h s’est transformé en 23h.

Après l’avion, nous nous sommes baladés dans Tokyo (arrivé à 8h30 heure local et chambre dispo seulement en milieu d’après midi) et pour être clair nous en avons fait le tour… le tour de la ligne circulaire de métro : la YAMANOTE Line (un joli vert pomme que l’on apprend très vite à repérer pour ne pas se perdre). Visite des quartiers de AKIHABARA (Electric Town) et SHINJUKU à la recherche d’un bon prix pour un boitier reflex numérique.

Nous avons finalement fait notre Check In au Park Hotel vers 17h… Très sympa le personnel de l’hotel, une demi bouteille de LANSON pour nous accueillir. ;o)

Rajouter à cela, un bon petit Saké pour accompagner le diner… et il n’y a plus personne sur le pont. Tellement plus personne, que ce que je tape ne doit pas avoir grand sens… doit être sérieusement décousu… et bourré de fautes d’ortho… pardon de frappe. (on ne se refait pas)

Gée quand à elle, est déjà entre les bras de Morphée… au lieu d’être dans les miens, puisque je suis en train de vous écrire…

Tout cela pour conclure sur les premiers essais du fameux boitier reflex négocié ardemment… avant d’aller moi même me coucher… il est chez vous 15h13 et chez nous 22h13…

Oyasuminasai les amis !

La pression monte…

La pression monte tout doucettement.

Nous sommes dimanche soir, et nous allons nous caler devant quelques épisodes des Experts (Las Vegas, the one and only !) avant d’attaquer notre dernière semaine de travail. C’est le dernier épisode avec Gil (Gilbert) Grissom, autant dire le dernier épisode de la série.

Objectif de la semaine : finir vendredi midi pour régler les derniers préparatifs et terminer de boucler nos valises et sacs à dos. Cela devrait nous réserver une début de semaine instance.

Le diner est servi…