Connected…

Rassurez vous, notre absence des ondes internet s’explique. Non pas que nous ne voulions plus vous parler et encore moins vous faire partager notre petite aventure, mais tout simplement parce que nous avons été repris de bougeotte. Il y a 3 jours, nous dormions dans un temple tout en haut du Mont KOYA (autant vous dire qu’internet est un truc qui est resté en bas du funiculaire) et avant hier soir nous étions à OSAKA au SWISSHOTEL pour être précis. Cette étape fut de courte durée : arrivée dans l’après-midi, nous sommes repartis tôt le lendemain. Nous n’avions que la soirée pour découvrir cette ville……. Hier soir nous étions sur l’île sacrée de MIYAJIMA et nous dormions dans un très bon RYOKAN isolé au milieu des bois (MOMIJI park).

D’où notre silence radio…

Ce soir, nous sommes de retour sur KYOTO, son hôtel et internet. On vous a manqué ?

Je rattrape notre “retard” en vous postant quelques articles déjà préparés (et oui, on pense à vous même quand Internet nous fait défaut). Maintenant la tâche va être difficile. Notre étape sur MIYAJIMA était fantastique… en quelque sorte, le rêve du rêve… Promis, on vous met les photos en ligne demain.

A demain !

Shinkansen…

Bye, bye OSAKA et bienvenue sur le HIKARI 553 à destination de HAKATA. Prochain arrêt HIROSHIMA en transfert pour l’île de MIYAJIMA. Nous reviendrons passer un peu de temps au mémorial de la Paix demain. Pour l’heure, nous filons directement sur notre «dernière» étape. Je parle de «dernière» parce que demain soir nous retournons sur nos pas à KYOTO passer nos deux dernières nuits.

Symbole du Japon moderne, ce SHINKANSEN nous emmène à 285 km/h en traversant une bonne partie de HONSHU. Comme je vous le raconte dans un post précèdent, le service est impeccable, les sièges de seconde n’ont rien à envier à une première classe sur nos TGV… J’estime mon «indice genou» à un peu plus de 30 centimètres, l’angle de buste doit dépasser les 120 degrés et la largeur du siège atteindre les 70 cm ! Pour un pays où l’espace est prisé, c’est le grand luxe.

Un petit tour de…

Il y a beaucoup de choses dire à propos des moyens de transport nippons. J’imagine déjà celles ou ceux qui pensent, qu’ils sont nippons ni mauvais… vous n’avez pas honte ? un jeu de mot aussi éculé ? Je ferais comme si je n’avais rien imaginé… cela vaut mieux.

Pour en revenir aux moyens de transport, aujourd’hui a été exceptionnellement dense en la matière. Lisez un peu :

  • un bus de notre hôtel jusqu’à la gare centrale de KYOTO
  • un train express JR (Japan Railways) entre la gare de KYOTO et celle d’OSAKA
  • le métro de la gare OSAKA à la station de NAMBA
  • de NAMBA, un train sur une ligne privée (autre que JR la principale compagnie)
  • point d’orgue de la matinée : le funiculaire pour KOYASAN (Mt KOYA, 900m)
  • et finalement un bus, pour nous déposer au temple où nous logeons ce soir.

Pas mal non ? Je pense qu’à notre tableau de chasse, il ne nous manque que le taxi, la bicyclette, le ferry et le tramway. Nos étapes sur l’île de MIYAJIMA et à HIROSHIMA après demain devraient combler ce manque.

Côté train, il en existe une diversité incroyable. C’est à croire que nos amis Japonais n’en n’ont jamais construit deux à l’identique. Ils sont extrêmement propres et bien entretenus. Les sièges sont orientables. Et oui, vous m’avez bien lu : fini les histoires de carrés ou d’être ou ne pas être assis dans le sens de la marche. Arrivé au terminus, le personnel de la ligne passe dans tous les wagons non seulement pour faire le ménage mais aussi pour faire pivoter tous les sièges et les remettre dans le sens de la marche. Vous voyagez à quatre, vous voulez un carré ? Qu’à cela ne tienne… vous appuyez sur la manette et hop la rangée de deux pivote. Avantage : pour permettre ce genre de jeu, l’espace entre les sièges est obligatoirement beaucoup plus important que celui dont nous avons l’habitude dans l’hexagone. C’est le grand luxe. Même une première en France n’offre pas un «indice genou*» aussi important.

Dernière chose sur les trains qu’il ne faut surtout pas négliger : la réservation. Je vais essayer de bien me faire comprendre. Cette dernière n’est pas forcément obligatoire et la majorité des trains proposent des wagons avec un placement libre (voitures 1 à 5 ou 1 à 3 selon la longueur du train). Ceci dit, deux cas de figure se présentent.

Le premier : vous avez réservé un siège. Respectez le numéro de siège même si le wagon est vide. Rappelez vous tout est «assez» ordonné au Japon.

Le second : il existe des trains qui n’offrent pas de placement libre, autrement dit, une réservation de sièges est obligatoire. Pour info, celle ci se présente comme un ticket supplémentaire et, cela va de soit, en découle un coût supplémentaire substantiel (plus de la moitié du prix du billet). Ne montez pas dans un train avec réservation obligatoire sans avoir réservé : c’est mal.

Un groupe de touristes anglo-saxons en a fait les «frais» ce matin. Montés dans le train sans avoir réservé, ils ont été priés fermement et assez sèchement de descendre du train à la gare suivante et d’attendre le suivant. Il n’y aurait pas eu d’arrêt, j’en suis encore à me  demander s’ils n’auraient point été expulsés sans prendre la peine d’arrêter le train…

Rappelez nous de vous parler du bus… c’est très sympa à utiliser. Il existe quelques subtilités que nous avons découvertes et autant vous les faire partager… nous espérons vous donner envie de venir ici user vos semelles de chaussures, à défaut de vos sandales.

*désolé pour ce dérapage de vocabulaire automobilistique. Mes amis du Losange (et oui, on est pas sectaire !), du Lion et des Chevrons comprendront. Nous nous prenons suffisamment la tête avec ce truc.

Ne pouvant m’en empêcher plus longuement, sachez tout de même que le score est de : 12, 1 et 0. Dans l’ordre : le nombre de Peugeot, de Citroën et de Renault que j’ai croisé jusqu’à aujourd’hui. Mais comme Renault contrôle Nissan… ;o)

Veuillez nous excuser pour cette interruption momentanée de l’image…

Nous sommes venus au Japon avec la ferme idée de découvrir et d’expérimenter un maximum de ce que le pays aurait à nous offrir. Et à vouloir expérimenter, j’ai testé pour vous le “bug” Japonais (malheureusement cela n’a rien à voir avec l’informatique). Et comme tout ce que nous avons pu voir du Japon, le “bug” Japonais est très efficace : nausées, vomissements et je vous passe les détails. Début en fin de journée hier, fin vers les 1h du matin ; je vous le disais, tout est carré. C’est efficace et on ne fait pas dans la demi-mesure. Je n’avais donc pas nécessairement l’esprit à vous raconter nos petites aventures. Pour conclure, comme tout est prévu et organisé dans ce pays, vous pouvez manger du riz au petit déjeuner, au déjeuner, au goûter et au dîner, enfin à n’importe quelle heure du jour et de la nuit… (je ne plaisante pas !)

Ohayo Gosaimassu !

Nouvelle étape aujourd’hui. Nous prenons le bus vers le village de SHIRAKAWAGO à 1h d’ici (TAKAYAMA). Au programme, un MINSHUKU dans une chaumière traditionnelle “GASSHO ZUKURI”. A priori, pas d’internet ce soir ni demain matin.  Alors rendez vous après demain pour notre étape de KANAZAWA.

Matta Aimashoo !

Les chaussettes de l’archiduchesse…

Les amis, attention à vos chaussettes, c’est décidé – enfin quand les caisses seront renflouées – à la maison il faudra vous déchausser. A nous les tatamis, c’est trop agréable pour ne pas en profiter… en plus cela nous isolera de notre sol froid…

D’ailleurs puisque j’aborde le sujet chaussettes, j’avoue que les miennes n’étaient pas au meilleur de leur forme avant notre départ pour le Japon. Après un tri drastique, le nombre d’élues, il faut l’avouer n’était pas très important et certainement pas suffisant pour couvrir une dizaine de jour.

Qu’à cela ne tienne, un petit tour sur internet et hop une commande chez mon fournisseur officiel (je terrais la marque, mais cela commence avec un E et cela finit par un T) (avant cela commençait par un M et se finissait par un S) (NB : le but de cette dernière remarque est simplement de faire sourire mes plus vieilles et vieux amis qui me connaissent que trop bien… Gée quand à elle doit lever les yeux au ciel avec un grand soupire). Enfin bref… Internet n’a pas tenu ses promesses et le paquet est arrivé le jour de notre départ. J’ai comme l’impression qu’il va repartir avant que nous rentrions… mais je m’égare.

«Mais il va où là ?» me direz vous. Pourquoi nous parle-t-il de ses chaussettes ?

C’est pourtant simple, c’est pour vous dire que les Japonais ont des petits pieds et j’en fais la triste découverte ! Mon backup suite à cette pénurie de chaussette était bel et bien d’en acheter sur place.

Et bien manque de chance (ou de préparation), la première chose qu’il faut savoir c’est que la pointure ici est donné en centimètre. Vous connaissez votre pointure en centimètre ? Perso, je chausse un 43 français et un 9 anglo-saxon. Pour ce qui est des centimètres, j’en avais pas la moindre idée (nous qui sommes si fiers d’utiliser le système métrique c’est un comble !)

Le jour de notre arrivée nous sommes tombés sur un MUJI (voir un précédent article). Bonheur ! un rayon chaussettes et qui plus est un rayon chaussettes «Japonaises». La deuxième chose qu’il faut savoir sur les chaussettes ici, c’est qu’elles ont un ou plusieurs «doigts». Pour faire une analogie, on trouve des moufles ou des gants pour les pieds et c’est très agréable à porter !

Mon choix s’oriente vers une paire élégante de «moufle», mais quelle taille prendre ? J’ai le choix entre 24-26cm ou 26-28cm. Suivez ma logique : en France on trouve généralement un 39-42 ou un 43-45. Je prends donc les 26-28cm.

Et bien erreur ! De retour à l’hôtel à TOKYO, je ne suis clairement pas Cendrillon. Aurais-je rater une taille, un 28-30 ? (après une brève recherche sur internet, c’est ce qu’il me faudrait). Après avoir visité plusieurs MUJI, je suis au regret de dire que je n’en ai pas encore trouvé. Pourtant, il me semble avoir vu des hommes avec des pieds pas si petits que ça. Mystère… pendant ce temps, je lave mes chaussettes à la main.

Arigato gosaimasu !

PS : Fredo, quelle taille tes petons, please ?

Sayônara TOKYO…

Voilà nous entamons notre dernière nuit sur la capitale Niponne (Gée est déjà endormie et je m’efforce de ne pas faire trop de bruit). Je ne vais pas tarder à la rejoindre. Demain nous prenons le SHIKANSEN en direction de NAGANO, puis de NAGANO nous reprenons le train vers notre seconde étape de notre petit tour de Japon : YUDANAKA. A la clef de cette étape, notre premier RYOKAN, maison traditionnelle Japonaise avec Tatamis et autres cloisons en papier, mais surtout notre premier ONSEN ! Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une source d’eau chaude naturelle (nombreuses aux Japons) dans lesquelles il fait bon se délasser. Après notre aventure Tokyoïte, son coté ultra moderne et son énergie, nous allons développer notre coté ZZZEENNN. La particularité des ONSENS de YUDANAKA est qu’ils sont pour la plupart à l’extérieur (genre neige dans le paysage (l’hiver !), 30° dans l’eau) mais surtout qu’ils sont fréquentés par des singes… On vous tiendra au courant si on se fait de nouveaux amis !

Dernière petite chose, et c’est aussi pourquoi je fais court ce soir (j’ai bossé sur le blog). Avez vous remarquez les nouveaux menus en haut et aussi à droite ? Oui, juste là à droite… Pas de précipitation, je n’ai pas eu le temps d’y coller des photos ou des vidéos, mais j’ai fais mes petits tests, cela devrait pouvoir répondre au besoin et permettre de partager plus de visuels…

Je vous souhaite une bonne journée, après midi, soirée, nuit ! (faites votre choix, moi, je ne sais plus ou vous en êtes) A demain, si nous retrouvons un bout de wifi à YUDANAKA !

Matta Aimasho !

FUJISAN…

“Petite” nouveauté ce matin au réveil… regardez bien derrière la TOKYO Tower… un grand sommet blanc : le mont FUJI ou FUJISAN pour nos amis Japonais, s’est invité pour notre dernière journée sur la capitale. So cool… Allez on vous quitte, ce n’est pas que l’on aime pas la chambre d’hôtel, ni qu’on a pas envie de vous parler… mais là, il fait super beau et il nous reste encore tellement de chose à voir…

Soon…

Il est maintenant un peu plus de 1 heure du matin, ici à TOKYO. Je vais vous laisser… mais ne vous inquiétez pas, on revient et on vous prépare un petit paquet de photos, en quelque sorte un pot-pourri d’images pour conclure sur notre première étape…

Matta Aimasho !

Toilet survival guide…

Un dernier article pour conclure sur les toilettes. Voilà ce que l’on peut trouver sur les étagères d’un grand magasin Japonais que Gée et moi adorons : MUJI. Extraordinaire, non ?

Le nom est l’abréviation de Mujirushi Ryōhin qui veut simplement dire “produit de qualité sans marque”, et c’est d’ailleurs pour ça que nous aimons beaucoup : des produits simples (cela va des vêtements, aux appareils électroménagers, en passant par les meubles, la papeterie, et les denrées alimentaires), minimaliste dans leur “design”, de bonne qualité et surtout sans marque. L’enseigne a ouvert plusieurs magasins sur Paris : www.muji.fr

Revenons au sujet de l’article. Voici le panneau de contrôle des toilettes qui peut aux premiers abords dérouter. Rassurez vous, cela reste simple (de droite à gauche) :

– le siège est chauffé : plus de contact froid désagréable mais une douce chaleur accueillante (réglage de la température sur le coté droit)

– en cas d’odeurs vraiment nauséabondes, le bouton suivant : “POWERFUL DEODORIZER”. Je dis “vraiment nauséabondes” parce qu’il existe déjà en temps normal en système d’aération/aspiration et – j’imagine – de filtration de l’air au niveau de la cuvette (mais je n’ai pu tout vérifié). Le tout est plus qu’efficace.

– le bouton suivant permet d’émettre un son pour couvrir le votre, histoire que l’on ne vous regarde pas complètement de travers lorsque vous sortez de votre “cubicle”. Mais quel son me demanderez vous ? Dans des toilettes ? Rien de tel qu’une fausse chasse d’eau… et croyez moi elle met du temps à se remplir. Amplement de quoi conclure ses petites affaires.

– le bouton suivant, j’aurais pu dire “un grand classique” mais cela fait longtemps que je n’en ai point vu. Le nom français quant à lui est resté : “BIDET”

– avant dernier bouton : le petit jet d’eau chaude ! La pression de ce dernier se règle avec la commande située juste en dessous.

– l’arrêt du jet est commandé par le dernier bouton.

Coté conception des toilettes, un truc tout bête mais redoutablement efficace : le siège et le couvercle sont ralentis dans leur descente : fini ce bruit assourdissant qui réveille la maisonnette au milieu de la nuit parce que le couvercle vous a échappé des mains. Passé le point d’équilibre, le siège et le couvercle se referment tranquillement tous seuls. Messieurs, plus de raison de laissé l’abattant en position haute !

Dernière petite pensée pour conclure cet article : imaginez deux secondes que James BOND ait été Japonais… vous imaginez ses toilettes ? Extraordinaire, non ?

Clean…

J’ai trouvé un coin de japon sale ! Je le concède il ne s’agit que d’un pauvre mètre carré planqué sous un pont derrière un grillage et donc pas facilement atteignable.  Pour être sérieux deux secondes, je n’ai jamais visité une ville aussi propre. J’ai même vu une personne se baisser pour ramasser deux mégots et les jeter dans le caniveau. Combien de fois ai-je aperçu un commerçant balayer (au sens littéral) devant son pas de porte ? Tellement souvent que je ne pourrai vous donner un compte même approximatif. Coté nos meilleurs amis les bêtes… j’ai entre-aperçu un chat et à peine cinq chiens en laisse. Pour ce qui est de leur « sous-produit » ? rien, zéro, nada, zilch. Les trottoirs sont tellement propres que j’ai honte en me remémorant ceux de notre glorieuse capitale. Un Tokyoïte à Paris doit frôler la crise cardiaque ou l’AVC.

Les toilettes – et rien que ce sujet pourrait être le sujet d’un blog entier – feraient pâlir d’envie n’importe quel appelé (rappelez vous ceux qui pendant 10 mois faisaient leur service militaire et qui pendant ces 10 mois en passaient 2 à nettoyer les toilettes). Bon, Gée me dit qu’elle en a croisé des (enfin 2) pas top. Remettons les choses dans leur contexte : ce ne sont que 2 toilettes parmi les nombreuses visitées et celles ci étaient sur 2 sites touristiques majeurs. Le parc du UENO avec ces cerisiers en fleurs (3 millions de visiteurs sur la période de fleuraison (en ce moment même et cela ne dure que 2 à 3 semaines), le sanctuaire SENSO-JI dans le quartier du vieux TOKYO, ASAKUSA (prononcer AZAQ’SA très très vite) – rien que le site touristique le plus visité du JAPON. Donc, il n’y a pas photo, une petite envie ? Direction soit les toilettes publiques (gratuites !), un grand magasin (il y en a à tous les étages) (gratuites ! comparé à l’extorsion de fonds dont nous avons été victimes au Printemps Haussman, enfin bref passons) un restaurant… il n’y a que l’embarras du choix.

J’ai quelques photos de toilettes. Je vous les mettrais en ligne bientôt. J’avoue être resté dans celles de l’aéroport à la descente de l’avion, une bonne dizaine de minute à comprendre à quoi servaient tous ces boutons. Et pour finir je peux vous dire une chose : nous sommes – nous occidentaux –  au moyen age. Vive le petit jet d’eau chaude !