Un petit tour de…

Il y a beaucoup de choses dire à propos des moyens de transport nippons. J’imagine déjà celles ou ceux qui pensent, qu’ils sont nippons ni mauvais… vous n’avez pas honte ? un jeu de mot aussi éculé ? Je ferais comme si je n’avais rien imaginé… cela vaut mieux.

Pour en revenir aux moyens de transport, aujourd’hui a été exceptionnellement dense en la matière. Lisez un peu :

  • un bus de notre hôtel jusqu’à la gare centrale de KYOTO
  • un train express JR (Japan Railways) entre la gare de KYOTO et celle d’OSAKA
  • le métro de la gare OSAKA à la station de NAMBA
  • de NAMBA, un train sur une ligne privée (autre que JR la principale compagnie)
  • point d’orgue de la matinée : le funiculaire pour KOYASAN (Mt KOYA, 900m)
  • et finalement un bus, pour nous déposer au temple où nous logeons ce soir.

Pas mal non ? Je pense qu’à notre tableau de chasse, il ne nous manque que le taxi, la bicyclette, le ferry et le tramway. Nos étapes sur l’île de MIYAJIMA et à HIROSHIMA après demain devraient combler ce manque.

Côté train, il en existe une diversité incroyable. C’est à croire que nos amis Japonais n’en n’ont jamais construit deux à l’identique. Ils sont extrêmement propres et bien entretenus. Les sièges sont orientables. Et oui, vous m’avez bien lu : fini les histoires de carrés ou d’être ou ne pas être assis dans le sens de la marche. Arrivé au terminus, le personnel de la ligne passe dans tous les wagons non seulement pour faire le ménage mais aussi pour faire pivoter tous les sièges et les remettre dans le sens de la marche. Vous voyagez à quatre, vous voulez un carré ? Qu’à cela ne tienne… vous appuyez sur la manette et hop la rangée de deux pivote. Avantage : pour permettre ce genre de jeu, l’espace entre les sièges est obligatoirement beaucoup plus important que celui dont nous avons l’habitude dans l’hexagone. C’est le grand luxe. Même une première en France n’offre pas un «indice genou*» aussi important.

Dernière chose sur les trains qu’il ne faut surtout pas négliger : la réservation. Je vais essayer de bien me faire comprendre. Cette dernière n’est pas forcément obligatoire et la majorité des trains proposent des wagons avec un placement libre (voitures 1 à 5 ou 1 à 3 selon la longueur du train). Ceci dit, deux cas de figure se présentent.

Le premier : vous avez réservé un siège. Respectez le numéro de siège même si le wagon est vide. Rappelez vous tout est «assez» ordonné au Japon.

Le second : il existe des trains qui n’offrent pas de placement libre, autrement dit, une réservation de sièges est obligatoire. Pour info, celle ci se présente comme un ticket supplémentaire et, cela va de soit, en découle un coût supplémentaire substantiel (plus de la moitié du prix du billet). Ne montez pas dans un train avec réservation obligatoire sans avoir réservé : c’est mal.

Un groupe de touristes anglo-saxons en a fait les «frais» ce matin. Montés dans le train sans avoir réservé, ils ont été priés fermement et assez sèchement de descendre du train à la gare suivante et d’attendre le suivant. Il n’y aurait pas eu d’arrêt, j’en suis encore à me  demander s’ils n’auraient point été expulsés sans prendre la peine d’arrêter le train…

Rappelez nous de vous parler du bus… c’est très sympa à utiliser. Il existe quelques subtilités que nous avons découvertes et autant vous les faire partager… nous espérons vous donner envie de venir ici user vos semelles de chaussures, à défaut de vos sandales.

*désolé pour ce dérapage de vocabulaire automobilistique. Mes amis du Losange (et oui, on est pas sectaire !), du Lion et des Chevrons comprendront. Nous nous prenons suffisamment la tête avec ce truc.

Ne pouvant m’en empêcher plus longuement, sachez tout de même que le score est de : 12, 1 et 0. Dans l’ordre : le nombre de Peugeot, de Citroën et de Renault que j’ai croisé jusqu’à aujourd’hui. Mais comme Renault contrôle Nissan… ;o)