Direction SHIRAKAWAGO (deuxième partie)…

Le rite initiatique s’est soldé par un échec cuisant. J’étais pourtant fin prêt. Un petit noeud au ventre, le combiné de téléphone vert dans la main, mes pièces de monnaie dans l’autre… et mes petites phrases toutes prêtes du genre «Hajimemashite, Watashi no namae wa Dominique Desu. Basus no eki desu. Mukaeni kitekudasai.».
Je dois l’avouer… je n’ai pas réussi à faire fonctionner le téléphone. J’utilise un appareil photo développé par des Japonais plus complexe que la navette spatiale… j’ai à ma disposition la puissance de feu de plusieurs croiseurs (un iphone, un macbook) (merci Gée et M.A. !), et je n’arrive pas à faire marcher un simple téléphone à pièces !

J’aimerais imaginer qu’il était en dérangement, mais au pays du soleil levant, cela me parait inconcevable. Si tel avait été le cas, je pense que plusieurs signes d’avertissement et d’excuses m’auraient alerté. J’avais envisagé un certain nombre de scenarii, mais pas celui là.
Heureusement, les Japonais sont serviables et sans avoir à le leur demander, les personnes en charge du centre d’information touristique de SHIRAKAWAGO, ont décroché leur téléphone pour appeler le numéro du MINSHUKU que je leur ai montré sur notre photocopie.
C’est grâce à eux que nous sommes ce soir installés dans notre petite chambre, dans cette « GASSHO ZUKURI » au coeur des montagnes et que je peux vous écrire ces quelques lignes confortablement allongé sur mon futon dans mon YUKATA.

Arigatoo Gosaimashita !